UN ATOUT POUR LE TOURISME

Des nombreux acteurs du tourisme choisissent désormais de s’afficher en .bzh. Une façon de bénéficier de l’image positive de la région.

Vannes, Quimper, Quiberon, Crozon… Quoi de commun entre ces destinations, en plus d’être des sites d’exception et des points de passage obligés pour tous les visiteurs désireux de découvrir la région ? Un office de tourisme qui a choisi un site internet en .bzh, bien sûr… C’est ainsi le cas de la Maison du tourisme de la Baie de Morlaix et des Monts d’Arrée (baiedemorlaix.bzh). Son directeur, Bruno Le Lan, raconte avoir suivi l’aventure du .bzh dès son lancement. D’abord pour une raison simple : s’arrimer toujours plus à la Bretagne. “Dans le tourisme, on est très militants de notre destination. Et on est tous des destinations labellisées Bretagne. On s’identifie donc à la notoriété de la région.”

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Une complicité

“La Bretagne est notre étendard général”, abonde Sophie Pencreach, chargée de la communication d’Ille-et-Vilaine tourisme (ille-et-vilaine-tourisme.bzh), qui a choisi de passer en .bzh en 2022, à l’aune d’une refonte de la stratégie marketing du département. “Être en .bzh nous permet de réaffirmer notre appartenance à la région.” Et cela, avec une économie de mots, remarque Bruno Le Lan, puisque trois petites lettres accolées à son nom de site internet suffisent…

“Le .bzh crée une forme de complicité avec notre clientèle, qui connaît souvent déjà la Bretagne”, analyse le directeur de l’office du tourisme de Morlaix. “Car on ne vient pas en Bretagne sur des arguments climatiques ou autres, la clientèle touristique est souvent constituée de gens qui ont un lien avec la région.”

Et n’est-ce pas à l’inverse prendre le risque de se fermer d’une cible plus éloignée ? “Ce n’est pas un frein”, assure Bruno Le Lan. “On a un excellent référencement, on a passé le million de pages vues l’année dernière, on est tout le temps en croissance, avec de plus en plus de vue sur mobile… Il n’y a que des conséquences positives ! Avec le .bzh, les Bretons se sont encore une fois un peu singularisés. Et nous, on joue le jeu. Parce que cette singularité, c’est ce qui fait venir notre clientèle.”