Le sport aussi joue en .BZH
Des grands clubs comme le Stade Brestois et le RC Vannes aux fédérations comme celles de cyclisme ou de gouren, le sport aussi se met aux couleurs du .bzh.
Salzbourg, Prague et même Barcelone…Cette année, l’incroyable parcours du Stade Brestois aura mené ses joueurs dans les plus prestigieuses enceintes européennes. Et à chaque fois, au bout de leurs crampons, les Finistériens – que personne n’attendait à ce niveau –, auront aussi accroché un petit bout de Bretagne…Car le Stade Brestois (sb29.bzh) est un club breton.
Florent Corre, responsable de la communication du club, l’assure : “Notre identité et notre attachement au territoire font partie de l’ADN des Bretons, et d’autant plus à Brest, au bout du monde, où il y a toujours eu un sentiment de devoir en faire plus pour exister.” Avoir un site internet en .bzh est alors une conséquence logique : “Allier singularité et modernité ont été les moteurs pour modifier notre extension classique en .bzh, il y a de cela dix ans”, confirme Florent Corre, qui explique que même les tenues d’entraînement des joueurs sont floquées d’un SB29.bzh.
“Une évidence”
Et le Stade Brestois n’est pas le seul club à jouer en .bzh. Le FC Lorient ou encore les basketteurs des Béliers de Kemper affichent aussi leur extension bretonne. Des fédérations sportives le font également, comme le gouren (la lutte bretonne), ou bien le Comité de Bretagne de cyclisme (cyclisme.bzh) et ses 11 000 licenciés. Michaël Gilson, son coordinateur, souligne d’ailleurs que ses camarades corses ont choisi un .corsica pour leur site. Et il explique aussi l’intérêt de l’extension .bzh pour obtenir une adresse courte – cyclisme.bzh – plutôt qu’un éventuel “federation-cyclisme-bretagne.com”…
Martin Michel, directeur général du RC Vannes.
Du côté du Rugby club de Vannes (rugbyclubvannes.bzh), le discours est clair. “Avoir un site en .bzh était une évidence”, assure ainsi Martin Michel, son directeur général. “Nous revendiquons d’être un club porte-étendard de la région. La Bretagne a différents marqueurs : le Gwenn-ha-Du, le Bro Gozh qui est entonné à chaque match… Dans l’univers numérique, le .bzh en est un autre.” Mais n’est-ce pas embêtant de se centrer sur la Bretagne quand on ambitionne un rayonnement au moins national ? “Au contraire. Dans cette world culture, il faut accentuer sa singularité. Nous, on ne veut pas paraître standards dans le monde du sport professionnel ! À l’inverse, ce .bzh est un élément constitutif de la colonne vertébrale de notre projet : rassembler les passionnés de rugby, mais aussi les entrepreneurs bretons, les partenaires et les fournisseurs, en revendiquant notre appartenance à la Bretagne.”
Crédit photo : Gwenaël Saliou
Texte : Bretons magazine – décembre 2024